D'une infinie délicatesse, comme ces plans trois-quarts dos accompagnant les protagonistes dans leurs détresse muette, solitaire (Kisako, la mère, en particulier). Dénonciation d'une morale sociale inflexible poussant une femme adultérine à quitter définitivement le foyer et ses enfants en conséquence. Magnifiques silences accompagnant les personnages, profondeur des non-dits. Elégance de la musique, simple, lumineuse, jamais éteinte même après les épisodes dramatiques. Le quotidien qui reprend toujours, le renouveau toujours possible...