J'ai toujours distingué les films de truands et ceux de gangsters. Un film de gangsters, les personnages sont intelligents, calculateurs, précis, terrifiants. Les bandits de Scarface, des Infiltrés ou du Parrain ne prêtent pas au sourire.
Un film de truands en revanche, les personnages sont bagarreurs, maladroits, parfois juste complètement cons, et c'est vraiment fendard. Comme référence, il y a bien évidemment les films de Guy Ritchie, mais aussi ceux des frères Coen, l'inoubliable Les Tontons Flingueurs, certains Tarantino...
Et il y a Dikkenek. Si la plupart des personnages ne sont pas des truands, ils ont tout du personnage-type de ce genre de film. Vulgaires, jamais de remis en question, assez stupides, naïfs, maladroits... Des personnages qui, paradoxalement, deviennent attachants.
Dikkenek est donc une excellente surprise, à l'humour certes gras, mais tout à fait à propos.
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Créée
le 27 août 2018
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