Plus ou moins en bref: une société future comprend 5 castes: les intellos (les Erudits), les hippies (les fraternels), les gendarmes (les Audacieux), les juristes tatillons (les Sincères) et les fonctionnaires (les Altruistes-sic-)... et puis pour le reste, les no-life (les Sans-factions). C'est l'histoire de Béa, une Mère-Térésa en puissance avec des aspirations de gendarmette. Il est vrai que courir en criant dans la rue en bande comme dans une pub Axe, c'est un peu plus funky que de jouer aux Restos du Coeur. En plus, elle est vouée à s'habiller comme une daltonienne puisque se regarder dans le miroir est quasiment interdit.

Dans ce monde au sein duquel Mao Zedong semble avoir été Ministre de l'Education nationale, chaque jeune passe un test devant l'aider à déterminer à quelle faction il appartient vraiment. Ca, c'est du conseiller d'orientation. Mais la petite Béa foire complètement son bacho, elle n'arrive pas à choisir entre sauver une petite fille, attraper à mains nues un loup et se regarder dans le miroir... Eh oui, elle est di-ver-gente et c'est mal vu (un peu comme ceux qui font une terminale L après une première S).

Un peu paumée, elle choisit de suivre son intuition et de rentrer chez les gendarmes, au grand dam de ses parents. Mais ici, on est loin de Saint-Tropez, les gendarmes sautent d'un peu partout (trains, immeubles...), s'entraînent au free-fight et se font des tatouages avec des patchs. Surtout les instructeurs envoient du lourd: un Macklemore bodybuildé sadomaso et un mannequin ténébreux inexpressif. Tris (Béa n'était plus assez badass) doit se surpasser pour réussir les tests, les recalés étant rejetés chez les no-life (c'est sans pitié le concours de gendarme).

En trame de fond, les intellos têtes-de-noeud fomentent un coup d'Etat pour renverser ces paresseux de fonctionnaires. Puis pour ceux qui auraient dû mal à suivre le "twist", tout est expliqué en image (ou plutôt en tatouage). De toute façon, tout ceci n'est qu'un prétexte pour une love-story, avec notamment la scène culte du film où, après un baiser très chaste, Tris annonce direct qu'elle ne veut pas aller plus loin. Oui, chez les gendarmes, on dort et chie dans la même chambre mais on garde ses valeurs. Bref, ça fait quand même cher le film pour une morale à la disney channel.
still_noxe
5
Écrit par

Créée

le 19 avr. 2014

Critique lue 12.7K fois

91 j'aime

21 commentaires

still_noxe

Écrit par

Critique lue 12.7K fois

91
21

D'autres avis sur Divergente

Divergente
still_noxe
5

Erreur de cast (ing)

Plus ou moins en bref: une société future comprend 5 castes: les intellos (les Erudits), les hippies (les fraternels), les gendarmes (les Audacieux), les juristes tatillons (les Sincères) et les...

le 19 avr. 2014

91 j'aime

21

Divergente
Moizi
1

Dix verges, c'est énorme !

Voici purement et simplement le film que j'attendais le plus de ces prochains mois. Je pense que je peux totalement ajouter le film de merde pour pucelles à la liste de mes films préférés (aux côtés...

le 9 avr. 2014

86 j'aime

37

Divergente
Citizen-Ced
4

Post-apo pour ados

Soyons clair, Divergente ne mérite pas 4. Plutôt 2, voir un gentil 3. Si je suis aussi généreux c'est parce que ce film m'a partiellement fait passer un bon moment, un peu à ses dépens, tant il...

le 23 sept. 2014

84 j'aime

8