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« Divines ». Un choix culotté. Pour un film qui l’est tout autant.
C’est l’histoire d’une fatalité, d’une série de choix - bons ou mauvais - qui nous mènent inéluctablement vers une fin bouleversante. C’est l’histoire de Dounia, assoiffée d’argent et de pouvoir, de reconnaissance presque, quitte à tout confondre. On sent l’épée de Damocles qui se balance au dessus de sa tête tout le long du film et pourtant, à travers une mise en scène et un cadrage magnifique, on en arrive à oublier les problèmes, le ghetto, les risques et la précarité. Et on rit. On rit avec ces jeunes filles pleines de vie, de rêves et d’espoir. On s’amuse de leur diction, de leur répartie. On admire des jeunes filles si débrouillardes et prêtes à siphonner des bidons d’essence pour s’en sortir. Et puis la tension monte, et rire, on a oublié qu’on en était capable. De même qu’Oulaya Amamra (Dounia) joue à la perfection toutes les émotions par lesquelles son personnage passe, nous, pauvres spectateurs.trices impuissant.e.s, passons également par toutes ses phases, espérant inlassablement que tout se finisse bien.

princessemozzarella
10

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Créée

le 9 mars 2018

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Juliet Hwl

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