le 22 sept. 2016
Ma souricière bien-aimée.
Il y a quelque temps, quelque part : l’exergue du dernier film de Dolan l’affirme avec un brin de malice et de provocation : ses sujets sont toujours universels, et partant, toujours identiques. La...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
C’est l’histoire, semble-t-il, de Louis, qui rentre voir sa famille après 12 ans d’absence. C’est l’histoire, semble-t-il, d’une mère qui voit son fils rentrer à la maison, d’une soeur qui rencontre son frère et de deux frères qui se retrouvent comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. En surface, il semblerait que ce soit l’histoire que Xavier Dolan nous raconte. Doit-on en rester là?
Louis (Gaspard Ulliel) est un personnage tourmenté, en sursis. Louis va mourir, il doit l’annoncer à sa famille. C’est le but de son retour. Sa famille l’ignore. C’est l’immersion au sein d’une famille banale, presque clichée, dans laquelle Dolan nous glisse sous les yeux de Louis, fils ainé. C’est le dimanche en famille poussé à son paroxysme. Les extrêmes se rejoignent et le plan éclate. Louis, ravivé d’émotions et de souvenirs d’enfance ouvre une véritable boite de pandore en rentrant chez lui. Le reste de sa famille, elle, éclate au contact du fils prodige à l’air supérieur selon le frère et sa femme. (Vincent Cassel, Marion Cotillard). La mère (Nathalie Baye) apparait plus naïve qu’elle ne l’est. La soeur, la cadette (Léa Seydoux) admirative du frère, héros qui est parvenu à fuir cette vie pour une autre a priori meilleure.
La véritable question est celle du temps. Une journée? Plus? Moins? Tant de questions qui nous entourent et auxquelles personne ne peut répondre. Xavier Dolan a su mener d’un bout à l’autre une pièce de théâtre écrite sans didascalie aucune, un grand mérite et un travail de longue haleine. On n’imagine plus les scènes sans les lieux qu’il a créé autour. Majestueux. Un film qui fait l’effet d’une longue scène continue, inachevée. C’est long. Cette longueur nécessaire et incompréhensible jusqu’à la fin nous intrigue et nous questionne jusqu’au bout. Comme à son habitude, une bande originale singulière et des découvertes incroyables. Un jeu de lumière ravissant et parfaitement adapté. Un taux métaphorique acceptable et une gêne ambiante qui s’évapore au fil du temps. Juste la fin du monde. En deux mot. Une claque.
(on se demande quand même tout le film durant si on ne ferait pas mieux de les laisser gérer leurs problèmes en privé. On se sent de trop.)
Créée
le 9 mars 2018
Critique lue 186 fois
le 22 sept. 2016
Il y a quelque temps, quelque part : l’exergue du dernier film de Dolan l’affirme avec un brin de malice et de provocation : ses sujets sont toujours universels, et partant, toujours identiques. La...
le 22 sept. 2016
Parce que je n'arrive pas spécialement à remettre toutes mes idées en place, parce que je n'arrive parfois pas à séparer le négatif du positif dans ce film, et surtout parce que je n'ai aucune idée...
le 9 oct. 2016
Je ne vais pas faire long, non pas que je n'ai que peu de choses à dire sur ce film, tout au contraire, mais je suis simplement vidé, ravagé, "éparpillé par petits bouts façon puzzle" aussi bien...
le 9 mars 2018
C’est l’histoire, semble-t-il, de Louis, qui rentre voir sa famille après 12 ans d’absence. C’est l’histoire, semble-t-il, d’une mère qui voit son fils rentrer à la maison, d’une soeur qui rencontre...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique