le 13 déc. 2023
L'embrouille est dans le sac (d'or)
On le sait, les lois italiennes étaient à l'époque très permissives en termes de suites. Ce qui explique que lorsqu'un western spaghetti remportait du succès avec un protagoniste phare,...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Dernier épisode officiel de la série des Sartana (ne pas donc se fier, encore une fois, au titre français), cet opus une fois de plus réalisé par Giuliano Carnimeo voit Gianni Garko, indisponible au moment du tournage, remplacé par George Hilton. Le filon très clairement s’épuise d’autant que, même s’il est très bon, George Hilton ne vaut pas son prédécesseur. Une nouvelle fois Sartana se retrouve donc au cœur d’un imbroglio dans un village où on se dispute quelques kilos d’or. Comme à son habitude, il va s’amuser à monter tout ce petit monde l’un contre l’autre pour tenter de s’emparer du magot. Le récit suit alors les péripéties habituelles même s’il veut innover avec le personnage tout de blanc vêtu Sabbath (renommé Sabata dans la version française, histoire de rajouter de la confusion à la confusion). L'idée est intéressante mais pas suffisamment exploitée car, paradoxalement, elle dessert l'intrigue.
Giuliano Carnimeo n’en fait pas plus que d’habitude. On aurait même tendance à penser qu’il en fait un peu moins avec un personnage, certes toujours invincible, mais moins créatif dans sa façon de se débarrasser de ses adversaires. Le réalisateur mise davantage sur des personnages encore plus tordus qui cherchent à piéger leur entourage. L’intrigue semble ainsi s’étirer en longueur en fin de parcours avec des rebondissements qui sont autant de pirouettes toujours plus improbables les unes que les autres. À force d’appuyer sur le même bouton, le procédé finit par agacer plus qu’à surprendre. Heureusement, le rythme général est alerte et certains antagonistes sont plutôt pittoresques. Le début du film est, par ailleurs, très bien fichu et annonce un divertissement encourageant.
Si la suite n’est pas tout à fait à la hauteur, le résultat ne sombre pas non plus dans le grotesque et respecte les codes du genre. On se retrouve donc avec un western tardif quelconque mais correct où les aspects fantastiques et humoristiques sont moins présents pour mieux coller à son interprète. L’épisode est certainement le moins abouti de la saga mais il se regarde très facilement.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes En route pour le western italien et Liste et classement des films que j'ai vus ou revus en 2025
Créée
il y a 3 jours
Critique lue 12 fois
le 13 déc. 2023
On le sait, les lois italiennes étaient à l'époque très permissives en termes de suites. Ce qui explique que lorsqu'un western spaghetti remportait du succès avec un protagoniste phare,...
le 23 mai 2021
Il est très fort Sartana (Django c'est pour la VF), non seulement il tire plus vite et plus juste que tout le monde, mais il est capable de dénicher des tueurs qui le tiennent en joue même quand ils...
4
le 15 nov. 2023
Aïe, aïe, aïe... L'arrivée de Fabrice Caro en lieu et place de Jean-Yves Ferri qui venait, à mon sens, de signer son meilleur Astérix dans le texte, était pourtant annoncée comme une bonne nouvelle...
7
le 22 oct. 2021
Depuis la reprise de la série par Ferry et Conrad, nos amis gaulois avaient une sacrée gueule de bois. La disparition de René Goscinny avait déjà très sérieusement entamé la qualité des albums même...
8
le 18 nov. 2022
Le sujet de la proie aveugle n’est pas entièrement nouveau puisqu’il a déjà été traité dans, notamment, Seule dans la nuit quelques années plus tôt. Le parti-pris de ce film écrit par Brian Clemens...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique