Dans un futur alternatif, alors que Son Goku décède des suites d’une maladie cardiaque, l’irruption des cyborgs C-17 et C-18 qui assassinent allégrement les protecteurs habituels de la Terre amène Trunks a voyager dans le temps.
Le téléfilm Dragon Ball Z : L'Histoire de Trunks se démarque des productions habituelles de la franchise. Il ose s'aventurer dans des contrées narratives peu explorées, en nous plongeant dans un futur apocalyptique où l'espoir s'est évanoui.
L'atmosphère, d'une noirceur profonde, tranche radicalement avec la légèreté coutumière de la série. Ici, la mort n'est pas une simple péripétie, mais une réalité implacable, dépourvue de la consolation illusoire des boules de cristal. Cette dimension dramatique, d'une intensité poignante, confère à l'œuvre une intensité émotionnelle inédite.
Néanmoins, les événements relatés, bien que d'une sombreur saisissante, ne constituent en rien une nouveauté absolue. Ils ont déjà été explorés, avec une fidélité troublante dans l'anime.
Bref, c’est une œuvre en demi-teinte. Elle ose s'affranchir des conventions, mais sans parvenir à se départir complètement de ses racines. Un divertissement sombre et poignant, certes, mais dont l'originalité relative laisse un goût d'inachevé.