Dragon Cop par Pascoul Relléguic

Dans un monde post-nuke mal défini où le QI de la population générale a chuté de 75 % (quasi tout le monde rigole comme de gros niaiseux), Ron Marchini se prend pour Steven Seagal et casse des bras à tous les clodos va-nu-pieds qu'il croise. Mais vu que le bonhomme est plutôt du genre bovin apathique, l'amateur de tronche se tournera vers les méchants loubards locaux aux looks tous plus destroy les uns que les autres. Passons sur Lincoln, gras big boss dont on se demande pourquoi c'est lui le chef (à part qu'il est le seul à avoir une meuf hystéro-SM), faisons un p'tit coucou au grand gaillard avec son casque de samurai qui passe sont temps à tuer ses compagnons dans une arène de 10 m², et enfin admirons Snaker, digne représentant de ce que le futur nous réserve de plus nanar.

Et comme parler de soi (en hurlant) à la 3ème personne, avoir une tronche FX serpent merdée et donner des coups de martinet dans le vide ne sont apparemment pas suffisants pour se ridiculiser, nos doubleurs ont décidé de transformer en cours de film son nom en Snacker, ce qui donne tout de suite envie d l'inviter pour l'apéro.

A part ça, le scénar est abscons, on parle beaucoup de drogue mais sans jamais en voir un gramme, Carradine continue sa carrière de plus grand cachetonneur de la fin du XXème siècle et les combats sont minables comme il se doit. Par contre, ô scandale, Ron ne couche même pas avec la nana à gros seins, un vraie honte.

Dragon cop est donc un spectacle fauché sympathique, bien qu'un peu lassant au bout d'un moment et sans véritable innovation.

Par contre, j'adore la boîte de production Romarc Inc. (mégalooooomaaniiiiie...).