Dragons 1 et 2 sont souvent décrits comme de sérieux concurrents aux productions Disney ces dernières années. Et il est vrai qu'il est dur de ne pas tomber sous le charme de Krokmou le Furie Nocturne. Dragons 3 poursuit et termine le cycle entamé en 2010 (déjà !). On y retrouve donc une technique globale encore plus affinée, et les CG sont vraiment très belles.
Cette fois, Harold est désormais le chef de Beurk, et il continue à sauver les dragons des Trappeurs. Plusieurs problèmes se posent cependant : la tribu commence à manquer de place et est désormais la cible privilégiée des trappeurs. Que faire pour loger tous ces dragons et éviter d'être trop visibles ? Lorsqu'une Furie éclair femelle arrive, Krokmou tombe sous son charme...
Dragons 3, bien qu'ayant un scénario assez léger au final, se veut toujours aussi enlevé en termes de rythme. Il développe des thèmes adultes comme l'émancipation, la séparation et le changement.
Une fois de plus, Krokmou assure le spectacle, Harold découvre qu'il n'est pas si facile que ça d'être chef mais qu'il peut compter sur son amie de toujours, et les sidekicks sont toujours aussi énervants, pour ne pas dire stupides concernant certains villageois. Rien de nouveau sous le soleil donc, si ce n'est que certaines scènes sont magiques. La découvertes du monde caché du titre, notamment vaut son pesant de visionnage.
Je regrette juste que le méchant soit raté : en gros vous prenez Hadès d'Hercule, vous le transformez en humain ayant des cheveux blancs, vous mettez les mêmes expressions, et vous obtenez un type qui ne pense qu'à massacrer les dragons et qui grimace en permanence. J'aurais aussi aimé une bataille finale moins expédiée.
Mais bon, au moins, on ne s'ennuie pas, et le sous-texte du métrage est aussi bien trouvé. Dragons 3 est une belle conclusion à la saga.