Dream House est une catastrophe cinématographique qu'on n'avait pas vue venir. Comment un film rassemblant Rachel Weisz, Naomi Watts et Jim Sheridan peut-il être aussi mauvais ?
Une des réponses les plus évidentes à cette question est la bande annonce du film. Si vous l'avez vue, oubliez, ça ne sert à rien de vous déplacer au cinéma du coin, vous connaissez déjà la grande majorité du film. La première heure débouche donc sur un twist révélé dans le trailer. Il est du coup impossible de se faire surprendre, on attend juste que ça arrive enfin (c'est quand même très couillon, j'ai du mal à comprendre la stratégie commerciale...).
Suite à ça, on a un regain d'intérêt, on se dit qu'il va forcément y avoir autre chose à se mettre sous la dent, que ce twist n'en était pas vraiment un en comparaison de celui qu'il y aurait derrière. Ben non, on a surestimé la bête. Après, il ne se passe pas grand chose non plus et le peu qu'on nous offre est d'une bêtise sans nom (mais c'est quoi cette fin ?).
Dream House est un beau ratage que réalisateur, acteurs, producteurs et équipe technique vont devoir trainer comme une casserole pendant un bon bout de temps. La preuve, Sheridan a déjà tenté de faire retirer son nom du film...