Tout d'abord, je tiens à préciser que Dunkerque n'est pas un mauvais film, ou du moins pas une mauvaise oeuvre. Car oui, Dunkerque tient plus d'une oeuvre expérimentale que d'un véritable film, même si Nolan est certainement mieux placé que moi pour juger ce qu'est un film et ce qui ne l'est pas.
Comme je le disais donc, Dunkerque est une sorte "d’expérience", il ne suit pas les schémas traditionnels des films hollywoodiens, il n'est pas question ici de mettre en place des personnages construits et attachants, ou un scénario en trois actes avec un début, un milieu et une fin, mais plutôt de tester certaines choses, des choses différentes de ce à quoi Nolan nous a habitué. Et qui pourra lui reprocher ? Bien que je trouve le résultat plutôt moyen, il faut tout de même saluer le courage de Nolan, qui a prit un énorme risque avec ce film, et a bouleversé les codes habituels.
Mais alors, comment s'y est il pris pour bouleverser ces fameux codes ? Et bien en réalisant un film ou les différentes scènes n'ont pas forcément de réel lien entre elles, Dunkerque ressemble donc plus à un ensemble de court-métrages qui auraient été mis bout à bout et qui ont pour thème commun la seconde guerre mondiale. Comme je vous le disais précédemment, il n'est pas question ici de s'attacher aux différents personnages, qui n'ont d'ailleurs même pas de nom, ou encore de développer une réel intrigue.
Le film est donc plutôt déstabilisant par moment, et je n'ai personnellement pas accrocher à ce format, d'ou ma note de 5 sur 10. Cela dit, je dois bien admettre que cela reste une expérience très intéressante qui vous plaira peut-être plus qu'à moi, donc je vous recommande tout de même ce film. Et puis bon...Christopher Nolan quoi, encourageons le !