Beaucoup de choses ont un rapport avec le nombre 100. Étant moi-même en faculté de mathématiques, il m'arrive de l'utiliser pour certains calculs d'équations différentielles, des matrices à la fois insipides et merveilleuses (car tout calcul est enthousiasmant), et même pour des probabilités.
En dehors de ce domaine, 100 peut faire référence à une série au niveau médiocre, le nombre de millions d'abonnés à Netflix ou encore est utilisé tous les jours pour parler de pourcentages. Mais vous vous demandez peut-être quel est le rapport avec Dunkerque.
C'est tout simplement 100 minutes de chef-d'oeuvre.
Ce dernier film de Nolan en date est un film à la fois époustouflant et éprouvant, rythmé durant 100 minutes par une folle et sensationnelle BO, qui ne fait qu'une seule pause (moins de 30 secondes). Mon corps vivait avec les personnages, mon cœur s'accélérait jusqu'à ce que mes yeux s'embuèrent sur cette fin tout autant marquante qu'émouvante.
100 minutes d'une intensité rarement atteinte. La réalisation, les acteurs investis à 100% et la narration plus qu'innovante arrivent à rendre le film intéressant pour n'importe quel cinéphile en froid avec le genre de la guerre.
Malgré les qualités nombreuses et une oeuvre quasiment parfaite, j'ai été content de voir la fin au bout du tunnel, rien que pour certains personnages très attachants ou pour mon cœur battant la chamade sous une cage thoracique vibrante tout le long du film. On a ici droit à 100 minutes de pur génie.