Dans le vent du mélodrame s’engouffrent névroses et tragiques désillusions. Sirk sonde les passions orageuses de deux enfants gâtés.
Une histoire mélodramatique avec tous ses ingrédients : fatalité, dramatisation, drame familial, amours contrariées et même noirceur. Un récit en forme de tragédie œdipienne ( véritable psychanalyse des névroses humaines) Ainsi, des êtres inconséquents trop gâtés par la vie qui multiplient les conduites d’échec et sont amenés à se détruire eux-mêmes par culpabilité et remords, entraînant les autres dans leur malheur. Un film sur les rapports de pouvoir (matériel et affectif) et l’impossibilité à accéder à une vie adulte, en accepter les contraintes. Plutôt moderne pour l’époque dans sa façon d’évoquer la sexualité.