De la force de persuasion, et du regrettable week-end loin de Gégé

Eden Lake retrace l'histoire d'un jeune couple (ou pas) qui, sur l'initiative du monsieur, va passer un week-end "romantique" à camper au bord d'un lac fréquenté lorsque ce dernier était jeune (c'est toujours plus romantique que le camping "de l'Herbe Verte" de Gégé, 68 ans, les bungalows sans électricité et sans eau courante avec une vague odeur de gymnase communal en bonus, et le tournoi de pétanque si vénéré).
Malgré l'interdiction d'entrer sur la parcelle du lac d'Eden (la traduction française est moins sexy en effet), monsieur décide tout de même de s'y rendre. Et oui, monsieur a un gros 4x4, un peu comme G.I Joe.
Les pingouins (ou tourtereaux comme vous préférez) rencontrerons alors une bande de jeunes des alentours. Méchants. Belliqueux. Pas beaux. Vilains.
Débuteront alors des disputes, mauvais coups (de couteaux, ahah), et bien d'autres choses méchantes que l'on voit dans les autres films d'horreur (je ne spoilerai pas). En gros, de quoi faire regretter à G.I Joe de ne pas avoir préféré le tournoi de pétanque et les douches à l'eau de pluie chez Gégé, à "l'herbe verte".
Pour conclure (et dire quelque chose de sérieux), ce film a plus des accents de film d'épouvante. Malgré les clichés pointés ci-dessus, Eden Lake n'en est pas moins une production qui mérite d'être soulignée, démontrant la force de persuasion que peut avoir le gourou d'un groupe sur ses sujets.