Joel Schumacher et son obsession des thrillers est de retour avec Effraction, pseudo film à suspense raflant au passage Nicole Kidman et Nicolas Cage en guise d’acteurs de haut rang.
Véritable échec aux USA, Effraction se paye le luxe d’une sortie française 8 mois après le pays de l’Oncle Sam. Quelles sont les raisons de cet échec cuisant? Décryptage.
Retour sous les ordres de Joel Schumacher pour Nicole Kidman et Nicolas Cage avec qui ils n'avaient pas travaillés depuis 1995 et 1999. Nos deux acteurs se retrouvent ici dans un thriller ayant pour thème une prise d’otage qui tourne mal.
Si le pitch est malheureusement prémonitoire d’un Panic room du pauvre, il ne faut rien enlever au talent du réalisateur américain pour rendre cela encore plus irregardable.
En effet, ce thriller banal sans aucune âme ne marque pas les esprits et, au mieux, vous dégoutera de plonger dans l’univers du réalisateur de Phone Game ou du nanar Batman & Robin grâce à une mise en scène totalement inexistante.
Malgré des premières minutes qui pouvaient laisser présager quelque chose de correct, le pathétique entre en scène en même temps que les cambrioleurs aux intentions obscures, que ce soit dans les idées ou dans le jeu. Généreux, Cage et Kidman ne laissent pas nos méchants s’enfoncer seuls dans ce néant scénique et offrent aux spectateurs un jeu sur le déclin aux répliques ultra prévisibles.
Brouillon et pauvre. Voici les qualificatifs à retenir pour Effraction qui fera sans aucun doute un autre bide en France. Néanmoins, Joel Schumacher pourra se targuer d’un joli record: la sortie d’Effraction en DVD est intervenue 18 jours seulement après sa sortie en salle outre-Atlantique, chapeau!