Je ne suis pas vraiment un fan de Baz Luhrmann, dont les film sont souvent trop baroque pour moi, trop de brillant trop d'effet de style souvent jusqu'à l’écœurement. Mais son amour pour les tragédies disproportionné est indéniable. Elvis cependant est pour moi vraiment son film de la maturité, si on retrouve dès le début sa mise en scène boursouflé, elle trouve cependant une cohérence bien plus maîtrisé avec le personnage d'Elvis.
Et c'est avec une certaine surprise que pour la première fois j'ai véritablement aimé son cinéma, sûrement par ce que rapidement le film abandonne sa grandiloquence pour laisser place à Elvis, incroyablement interprété par Austin Butler, dans toute sa splendeur, son talent, son symbolisme politique et populaire. Les effets sont inutiles tant le comédien réussi l'impossible, être Elvis.
Au delà de la tragédie que représente sa succès story américaine, qui est peu être le première à avoir pris une telle ampleur, que l'on comprend à mesure que le film ce déroule, à quel point elle est un morceau d'histoire de l'évolution des mentalités des plus grands tourments qu'une être humain peu ressentir et subir face à une carrière aussi fulgurante.
Tom Hanks est lui aussi formidable, dans son rôle d'agent. Rarement je l'aurai autant détesté, rarement je n'aurai vu la manipulation d'une poule au œuf d'or d'aussi prêt. C'est terrible et tragique par essence et c'est peu être la raison pour laquelle Baz Luhrmann n'a pas besoin d'en faire davantage. Tous ce suffit à lui même. Voilà pourquoi j'ai adoré ce film et redécouvert Elvis. C'est de loin je pense, le meilleur Baz Luhrmann et une incroyablement retranscription de cette réussite fulgurante pour le spectateur qui donne le tournis.