The dream had finally ended. It was all real.

Un thriller psychologique très intéressant et très sympa. Il aurait encore pu être meilleur si son histoire était trop prévisible. C’est clairement son plus gros point faible. En soit, l’histoire est très intéressante, très noire, sombre, oppressante. On plonge dans les différents flashbacks et on découvre l’enfance du personnage, un enfance traumatisante avec un père complètement illuminé. Le hic, c’est qu’on voit venir le truc de très loin, du coup on sait comment ça va se finir et effectivement, ça se finit comme on l’avait senti venir. Bon, en soit, la fin reste jouissive (pour ma part), et typiquement le genre de fin que j’aime bien ; mais voilà, ça tombe un peu à plat parce que je le sentais venir. C’est plus dans le sens que l’histoire soit allée jusqu’au bout du truc qui rend la fin jouissive.

Le casting est globalement correct (voire peut-être trop, peut-être pour ça qu’on sent venir le truc) : Matthew McConaughey est parfait dans son rôle (hé, comme quoi la traversée du désert a été parsemée d’oasis), Bill Paxton se montre flippant et Powers Boothe dans un rôle qui lui convient à merveille. Les enfants sont également convainquants. Techniquement, ça tient la route. La musique de Bryan Tyler est angoissante à souhait, participant à créer cette ambiance très sombre, accentuée par la mise en scène et la photographie (le film se passe essentiellement de nuit). Les décors nous plongent dans les lointaines terres du Texas.


Bref, un thriller psychologique plutôt chouette. Très dur de par son sujet (je ne le conseillerai pas à tout le monde) et dans son ambiance. Un film méconnu qui mérite qu’on s’y attarde un peu.