Le début du film souffre d’une certaine confusion : la mise en place de l’intrigue, les enjeux et les rôles des personnages sont flous. On peine à identifier qui fait quoi, qui s’oppose à qui, et quel est exactement le cœur du conflit.
Une fois que le scénario trouve ses marques, le film prend un tour plus engageant, notamment grâce à James Cagney, fidèle à lui-même : poing ferme, allure de boxeur, appétit insatiable pour l’action, intégrité morale sans faille. Il incarne avec énergie un héros incorruptible, prêt à tout pour faire triompher la justice.
L’originalité du film tient dans le décor choisi : le Département des poids et mesures — un univers inattendu, tiré de faits réels, qui sert de toile de fond à une lutte contre le gangstérisme. Les adversaires ne sont pas seulement des voyous, mais aussi des figures de l’élite dirigeante, atteinte par la gangrène de la corruption et appliquant des méthodes mafieuses.
Un film agréable, porté par une interprétation solide, sans être inoubliable.