le film est assez rigolo à certains moments mais il accumule des clichés grossiers et en ce sens c'est décevant.
-les gays sont dépeints comme forcément tous "des folles" ou de gros refoulés (le proprio),bon c'est un filon qui a toujours fait rire mais ça reste lourd
-le clivage riche/pauvre est respecté avec plus ou moins de crédibilité...on joue sur le sentiment avec le pauvre marocain méritant qui va se faire expulser, et qui cherche déséspérement à rallier le bon milieu bourgeois bien français. La femme bourgeoise et blanche devient le béguin du héros (car forcément,c'est toujours un homme magrébin et une jolie femme blanche quand il réussit,c'est son prix) tandis que les prolétaires,eux,sont plus dans la merde: mariage raté car le conjoint chômeur était en fait gay, et la fille qui est prof dans une banlieue pas terrible visiblement,bha rien ne va pour elle.
-le rôle des femmes: si elles sont minces (oui,Claire doit maigrir avant de chopper,c'est la règle),blanches (voir blondes) et cotoient le gratin dans des boîtes à succès,elles sont digne d'interet, et bien sûr leur rêve c'est d'être avec un gentil magrébin qui a bravé l'adversité pour elles (car ce sont des princesses).
-le rôle des hommes: si tu es gay,tu n'es pas un vrai mec,d'ailleurs le vrai gay de l'histoire est un chômeur,raté et pas "viril" selon sa compagne.
bref, c'est pas ça qui va déconstruire les clichés,tout en étant peu crédible (le mec vit en coloc alors qu'il est dans une grosse boîte,ça n'étonne pas sa mère, il devient ouvrier pour une histoire de visa,etc.)