le 3 mai 2017
Splendeur et surprise du cadre
Spectateur ou réalisateur, ce qui nous porte avant tout vers un geste cinématographique, n’est-ce pas cette vastitude des moyens techniques au service d’un flux d’images et de sons capable de...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
J'ai adoré Eros mais je me suis profondément ennuyé devant Massacre. 9/10 pour la partie avec les deux étudiants qui est sublime, visuellement à couper le souffle avec ce noir et blanc très contrasté, d'un érotisme dingue, très bien rythmée (aidée en cela par une musique électro-jazzy particulièrement entraînante), servie par des comédiens formidables (surtout l'actrice) et d'une modernité et d'une poésie folle (les corps dénudés qui s'enlacent dans les flammes). Le reste qui est hélas les 2/3 du film je lui mets 3/10, je ne me suis jamais intéressé aux personnages (je n'arrive même pas à distinguer ses 3 maîtresses, je ne compte que Noe et sa femme jalouse, je vois pas qui est la 3ème) alors que la fiche wikipedia sur ce poète m'a beaucoup intéressé, c'est interminable, mou du genou, la mise en scène est plus classique sauf pour quelques plans (une contre-plongée en gros plan de Noé et des scènes avec des parapluies), le visuel moins saisissant (quelques effets vaporeux pas oufs par ci par là), le jeu des acteurs me semble nettement moins bon (sauf Noe) et très théâtral (peut-être parce que c'est potentiellement un film dans le film, ou des scènes fantasmées par les étudiants, je n'en sais rien) et surtout ça n'en fini jamais (et encore j'ai vu une version du film qui ne durait "que" 2h40 alors que je lis partout qu'il est censé durer 3h30)les multiples tentatives de meurtre (ou réussite, je n'en sais rien) de ses 3 maîtresses pendant 40 minutes à la fin du film avec le décor qui tombe tout seul et le comédien qui en fait des caisses est un véritable calvaire alors que les deux scènes finales réunissant les deux histoires (celle que j'appelle Eros avec les étudiants puisqu'elle est terriblement érotique et celle que j'appelle Massacre avec le poète et ses femmes parce qu'ils se font massacrer, même si je doute que le titre oppose ainsi ces deux parties) sont sublimes. J'ai dû regarder en 6 ou 7 fois étalées sur 3 jours tellement je m'ennuyais. Quel dommage avec toutes ces scènes grandioses. ça me donne envie de faire un montage du film en moyen métrage en ne conservant que les scènes avec les deux étudiants.
Créée
le 10 sept. 2017
Critique lue 584 fois
le 3 mai 2017
Spectateur ou réalisateur, ce qui nous porte avant tout vers un geste cinématographique, n’est-ce pas cette vastitude des moyens techniques au service d’un flux d’images et de sons capable de...
le 14 juil. 2013
Un film culte du cinéma japonais et du cinéma tout court, une œuvre monumentale sur la Révolution et la sexualité, comme son nom l’indique, à travers la vie et les amours d’un révolutionnaire...
le 10 sept. 2017
J'ai adoré Eros mais je me suis profondément ennuyé devant Massacre. 9/10 pour la partie avec les deux étudiants qui est sublime, visuellement à couper le souffle avec ce noir et blanc très...
le 10 juil. 2025
Je ne prends plus le temps depuis des années de rédiger des critiques mais la réception très frileuse de ce magnifique film m'oblige à reprendre la plume pour m'en faire l'avocat et le laudateur...
10
le 4 févr. 2018
Les Garçons sauvages est un film extraordinaire d'inventivité, de poésie et de beauté plastique. Une oeuvre unique, organique, forte et marquante dont les images continuent de nous hanter longtemps...
le 10 sept. 2017
J'ai adoré Eros mais je me suis profondément ennuyé devant Massacre. 9/10 pour la partie avec les deux étudiants qui est sublime, visuellement à couper le souffle avec ce noir et blanc très...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique