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Escapade fatale
5.5
Escapade fatale

Film de Rob Connolly (2016)

C'est désormais bien connu : le mâle est un connard, voire un monstre.


Ce film, pourtant plutôt nuancé, vient apporter sa pierre à l'édifice en 'construction' (un terme apprécié par les goules) : un sinistre temple façon Apocalypto du haut duquel nous serons tous précipités, les prunes et l'asperge enfoncées dans la gorge.


-- Arrête Arnaud, le réalisateur s'appelle Robert.
-- Je sais bien, Claude-Dominique, mais les mecs en laisse et le pantalon aux chevilles, il y en a un pacson aujourd'hui. ... Et puis, ma cousine a appelé sa fille Gérard, alors tu sais, les prénoms...


Je disais... film pas méchant, censé même, si on accepte qu'effectivement un branleur peut faire deux gosses et voir sa femme les prendre ensuite sous son aile et le quitter parce que, justement, c'est un sacré branleur.


Un jour de visite, il les emmène prendre l'air (très frais), et là, ça part en cacahouètes.



Dad, don't shoot !



Or les raisons de ce 'déjantement' et son traitement passent très mal.
Le benjamin, aussi morveux que son papa, provoque un accident de voiture (ridicule) qui coince les trois "garçons" dans la forêt et le froid...


Le papa-branleur, déjà désappointé par cette déconvenue --- peur de se faire fesser par son épouse ? ---, apprend, la mort dans l'âme (mais XY en a-t-il ?), que cette dernière va déménager à l'étranger avec son copain et ses deux fistons.


Il leur déclare qu'ils sont la plus belle chose de sa vie. Son émotion est sévère de chez sévère : il fracasse en hurlant le plâtre de son avant-bras droit sur le volant... Quand papa fâché, señor, lui toujours faire ainsi.


Le lendemain matin, après avoir dormi dans le véhicule immobilisé, ils traversent un lac gelé. Le grand s'y enfonce (évidemment). Le père le secourt. Trempés tous les deux. La flotte glaciale a dû congeler la frêle calebasse du papa qui va maintenant, par sa violence, justifier toutes les raisons qu'avait la lucide maman de le quitter et d'emmener les mouflets avec elle.


Sans être désastreux, c'est gentillet, poussif, prévisible, un peu pathétique... comme le titre français.

Arnaud-Fioutieur
5

Créée

le 7 mars 2020

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