Été 85 début avec une histoire assez banale. Une romance idyllique, entre le charismatique David qui apparaît tel un héros, et notre protagoniste Alexis.
Transportés sur les côtes Normandes dans une ambiance de vacance des années 80 (l'été 1985 évidement), nous nous attachons très rapidement aux personnages et leur relation naissante.
On comprends assez rapidement que l'idylle va se transformer en cauchemar, puisque c'est un Alexis déprimé qui nous parle au passé de sa relation tragique.
Malgré le drame qui se rapproche de plus en plus, la retranscription de l'époque nous laisse une "vibe feel good". Car oui, on est peut être sur un cliché des années 80, mais c'est un cliché qui fait du bien. Des couleurs mi pastels mi vives, des musiques, de la plage, une moto... du vintage à la mode : on se sent dans se film comme l'on se sentirai dans une friperie. Alors on tombe amoureux avec eux, on flirte avec cet été 85, mais l'on voit les problèmes arriver, on veut savoir, mais on ne veut pas que le rêve se termine. Et quand le drame nous tombe dessus on en vient à vouloir aller danser sur nos malheurs.


Les personnages sont très caricaturaux, notamment Kate, une anglaise qui débarque de nul part, mais qui est bien pratique pour l'intrigue, ou Mme Gormann, la maman (de David) un peu trop à la cool. Mais malgré leurs aspects caricaturaux, les personnages arrivent à nous toucher : Avec un David mystérieux interprété par Benjamin Voisin qui nous envoûte, ou Isabelle Nanty qui joue une maman si douce qu'on a envie de la prendre de nos bras à chaque réplique. Et enfin le film est merveilleusement bien porté par Félix Lefebvre dans le rôle très intense et paradoxal d'Alexis.


Ozon a donc bien fait d'attendre quelques années afin de nous présenter une très belle réalisation qui nous plonge dans cet été 85.

Kinzoh
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le 14 sept. 2020

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