Evil Bong
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Evil Bong

Film de Charles Band (2006)

Résumé : Élève modèle, Alistair s'installe dans l'appartement de trois glandeurs, qui ne pensent qu'aux filles et à fumer. Avec le loyer d'Alistair, Larnell décide de se payer un bong hanté aux effets détonants. Ce qu'il ignore c'est que le bong est un monde peuplé de danseuses démoniaques aussi lubriques qu’assoiffés de sang. Alistair unit ses forces au légendaire Tommy Chong, pour sauver les colocataires.

Histoire : Une série Z de Full Moon par Charles Band, producteur de plus de 200 films indépendants. Depuis peu, le réalisateur est productif, car à l'origine, Fullmoon sont les films indépendants de Carpenter avec Halloween ou encore Stuart Gordon avec Ré-animator et From beyond, car Charles Band faisait déjà partie de l'équipe. Le film est tourné en 1 semaine avec le concept d'une discussion entre Charles et ses fils au sujet du bong, Charles en quête de sujets trouve le titre du bong maléfique «Evil bong», il recherche l'idée, plus les gens fument et plus la puissance maléfique augmente. Sorte d'hommage à la petite boutique des horreurs, c'est l'occasion de s'approprier l'univers du bong. Il s'agit d'une comédie fantastique sur les paradis artificiels, qui donnera naissance à 7 suites.

Équipe : Quelques guests-stars comme Bill Mosley personnage incontournable de l'horreur avec Massacre à la tronçonneuse 2, Le blob, La nuit des morts-vivants, Evil dead 3, La maison des 1000 morts. Phil Fondacaro un nain connu pour Star wars 6, Goolies 2, Willow, Phantasm 2, et land of the dead. Tommy Chong acteur engagé dans l'univers du chanvre. Les effets de Patrick Murphy connu pour Le dernier samourai, Spider-man, et la musique de Direct78. Écrit, réalisé et produit par Charles Band.

Avis : Loin d'être un film d'épouvante, c'est une comédie fantastique au concept pour public averti loin de la violence de ce type de film. Compte tenu des quelques éléments et des avis désastreux, ça reste un film sympathique. Un peu de promo «une bouffée d'horreur à faire planer un mort», «partez dans un trip démoniaque», ce qui se révèle audacieux, mais juste à la hauteur de l'ouvrage.

Critique : Le magnifique générique à l'ambiance végétale au thème excellent, plonge l'image dans une atmosphère psychée. L'intrigue débute par une transition aux superbes effets, qui laissent une bande de jeunes arriver avec des dialogues 2nd degré, axés sur le sujet. L'ambiance délirante des années hippies au nouveau locataire décalé, pour faire connaissance avec ses nouveaux camarades. Les éléments révèlent les caractères, le fêtard, le calme, le sportif, et le savant. On entre dans le sujet avec la petite annonce, un peu à la manière d'une pièce de théâtre. On est gratifié d'un intermède entre 2 parties, pour être projeté plus tard sans indication temporelle de façon confuse. Le récit avance dans l'arrivée du mystérieux Bong, avec un ton plus grave des personnages crédibles, «on a plus qu'a l'expérimenter».

De nouveau un intermède qui sert de transition pour une nouvelle partie, car le Bong demeure au centre du film. 24h plus tard avec 2 nouvelles recrues féminines dans la même ambiance et quelques usages du bong, car l'histoire traîne à se mettre en route, malgré les dialogues à l'humour 2nd degré, comme au début. La tension monte doucement, car le bong est de plus en plus vivant, jusqu'à la 1ère victime, aux superbes effets. Les détails s'enfoncent dans une autre dimension aux jolies filles avec des musiques omniprésentes et fidèles à l'atmosphère planante. La violence arrive dans la dimension parallèle avec de bonnes surprises, qui prennent une excellente tournure. L'action se situe dans la même pièce de l'appartement, car les événements se focalisent sur les personnages, comme le grand-père qui se révèle être un choix pertinent.

Après un nouvel intermède, les éléments alternent les personnages avec l'autre dimension «c'est d'enfer», bien que tout reste assez calme. Aucune frayeur, alors que le récit se dirige déjà vers le dénouement avec un concept original mais platonique. L'histoire poursuit le même thème, malgré les effets répétitifs qui se dirigent dans la 3ème partie du monde parallèle avec la même ambiance. Le propriétaire du Bong arrive de manière inattendue en prédisant le pire au regard de l'acteur, et c'est un sacré délire aux dialogues incroyables. Le sujet libère sa folie dans un combat entre rationnel «vitaminé» et paradis artificiel avec un final léger, comme le film tout juste agréable, et qui joue à fond le thème d'un trip sans scènes d'horreur.

> https://youtu.be/ewuPKesz8MU

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