Ok, ça c'est fait. So what?
Lorsqu'un remake d'Evil Dead est annoncé, les fans de l'original se réjouissent qu'un erstatz est proposé face à leur envie d'un nouvel opus. Car, à défaut d'Evil Dead 4, un remake, c'est toujours mieux que rien. Avec un novice en long à la barre, un brin de circonspection était de mise.
Et si le réal remplit son rôle de manière honnête, avec gore à gogo et flippe à souhait, il ne resort de ce film qu'une sensation de prêt-à-consommer dispensable qui sera vite oublié, sans compter le prétexte scénaristique du film qui aurait pu lui donner une véritable aura: la toxicomanie de la soeur.
Voulant soigner la pathologie de leur amie, la bande de potes tente de s'isoler dans la cabane de vacances familiale qui, on ne sait pourquoi malgré une séquence introductive pseudo-explicative, a été le théâtre de possessions (mais ça ils ne le savent pas bien sûr). "Comme ça au moins, elle pourra pas partir hein! Pas con!" Ah? Ok mais à part les retenir sur place le temps qu'on la prenne bien pour une folle, on passe vite à autre chose, c'est pas un film politique hein! Effectivement, c'est le moins que l'on puisse dire...mais bon, à voir comme ça, c'est sympa.
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