Contrairement aux critiques qui était divers et variés sur le dernier film de Ridley Scott, Exodus Gods and Kings n'est pas
forcément un mauvais film bien au contraire ! Si non pouvons comparer la relecture de Noé par Darren Aronofsky qui c'était pris
la libertée de s'éloigner vraiment du texte biblique voir lui rajouter son propre univers avec des monstres de pierre, Ridley (Scott) comme le petit garçon qui représente
Dieu , je crois que c'est la première fois que quelqu'un dresse un portrait de Dieu, un Dieu qui mériterai quelques fessées !
lui se contente de respecter plus où moins les textes sacrés de la bible en y appartant quelques modification pas trop dérangent pour les
puristes du Dimanche ! Le film avant tous mise sur l'action purs et image de synthèse d'une beauté inouïe . l’audace du film : montrer Moïse non comme un barbu ombrageux à la Heston,
mais bien comme un guerrier exalté , traversé de pulsions homicides (après avoir appris sa vraie origine, de rage, il bute deux hommes), en plein trip mystique, mettant en scène son épiphanie et sa propre légende –
et ce n’est pas un hasard si le film cite visuellement John Ford, autre cinéaste du mythe.
"Je parle avec Dieu", dit Moïse à Ramsès en lui plaçant son épée sous la gorge. "Quel dieu ?" répond, innocemment, le pharaon.
Tout est dit, même s’ il faudrait aussi souligner le pessimisme du film, qui refuse la glorification et l’héroïsme (Moïse contemple les exécutions des Hébreux sans sourciller).
"Exodus", en fin de compte film radicalement athée, raconte à travers Moïse comment le mythe devient histoire, la foi devient loi.
(...) De la scène de bataille d’ouverture à celle -fabuleuse- du passage de la Mer rouge, véritable climax orgasmique, Scott déploie sa maîtrise d'un cinoche monumental traditionnel.
Bien sur le film ne dure que 2h31 mn peut être un peu court pour traiter un personnage le plus important du monde bibilique nous sommes loins des trois heures de film du très grands chef-d'oeuvre
de Cécil B. De Mille avec ses "Dix Commandements" en 1956 avec dans le rôle titre Charlton Heston, mais nous boudons pas cette relecture de cette fresque historique ou cette nouvelles lecture est fascinante
et où les points forts l'importent sur les points faibles du réalisateurs.

Créée

le 12 janv. 2015

Critique lue 294 fois

ysouillard

Écrit par

Critique lue 294 fois

D'autres avis sur Exodus - Gods and Kings

Exodus - Gods and Kings
Docteur_Jivago
8

Plaies intérieures

Après Cecil B. DeMille, c'est au tour de Ridley Scott de s'attaquer à la vie de Moïse et notamment la façon dont il a conduit les hébreux hors d'Égypte et, de sa jeunesse comme prince jusqu'à...

le 26 déc. 2014

51 j'aime

24

Exodus - Gods and Kings
ltschaffer
9

Des Hommes et des Dieux

"Notre sujet est inhabituel", nous adressait Cecil B. DeMille dans l'aparté introductif de son auto-remake des Dix Commandements. Et pour cause, le périple biblique de Moïse n'a réellement été adapté...

le 9 déc. 2014

50 j'aime

19

Exodus - Gods and Kings
SanFelice
8

Moïse, clochard céleste

Ridley Scott a une certaine capacité à me surprendre. Chaque fois qu'il paraît être en perte de vitesse, complètement perdu, n'arrivant plus à exploiter son talent dans un filon qu'il semble avoir...

le 9 mars 2015

42 j'aime

5

Du même critique

10 Cloverfield Lane
ysouillard
9

L enfer vécu de l intérieur ....

Un des meilleurs film SF - Thriller de l'année ! Alors que J.J. Abrams laissé déjà planer le mystère avec son projet de monstre géant qu’il avait produit quelques années plus tôt (2008), voilà...

le 1 juin 2016

4 j'aime

The Strangers
ysouillard
8

Vous avez dit apparitions fantomatiques ?

Premier long métrage du réalisateur américain Bryan Bertino The Strangers" est le genre de film qui joue principalement sur l'angoisse et le suspens, et à ce niveau le film s'avère très réussi ! Le...

le 28 mars 2015

4 j'aime

1

The Revenant
ysouillard
9

Man Vs Wild !

Alors que Alejandro González Iñárritu avait déjà reporté un Oscar l'année dernière pour son film Birdman le voilà avec un tout nouveau film adapté du roman Michael Punke. En effet The Revenant...

le 28 févr. 2016

4 j'aime