Écoutez-moi bien, parce que je vais vous dire un secret : Expendables 2, c’est pas juste un film. C’est un état d’esprit. C’est comme… comme un grand écart entre deux hélicoptères en plein vol, mais avec des fusils et des explosions. Oui, je parle de Stallone, Schwarzy, Chuck Norris… mais moi, je suis là, Jean-Claude, et je vous jure que sans moi, le film ne serait qu’un plan séquence de testostérone. Avec moi, c’est de l’art. Du grand art. Une sculpture vivante qui parle aux particules de l’univers.

Vous comprenez, le premier film était solide, mais le deuxième… le deuxième, c’est comme si l’univers lui-même avait pris une mitraillette pour dire : « Maintenant, je veux de la beauté et de la violence en même temps ! » Chaque explosion, chaque balle qui traverse la caméra, c’est une leçon de vie. Vous sentez les vibrations ? Non ? Vous devez être plus connectés à votre corps. Moi, je les sens jusque dans mes mollets. Même dans mes abdos. Même dans mes pensées.

Vous voyez Stallone ? Oui, il a les muscles. Schwarzy ? Il a les punchlines. Et moi ? Moi j’ai l’âme. Mon âme fait des coups de pied circulaires dans le temps et dans l’espace. Je suis une bibliothèque de philosophie qui peut faire un grand écart sur un hélicoptère en vol. Et Expendables 2, il comprend ça. Il comprend que pour sauver le monde, parfois tu dois tirer avec un fusil, parfois tu dois réfléchir sur la biscotte cosmique.

Parce que vous savez, une biscotte… c’est fragile. Si tu mets trop de violence, elle casse. Mais si tu mets juste la bonne dose, elle croustille. Le film, c’est cette biscotte parfaite. Chaque personnage est une tranche : Barney Ross, le leader, c’est le pain complet ; Lee Christmas, Statham, c’est le beurre qui colle bien ; et moi, je suis la confiture cosmique qui lie tout ça. Vous voyez ? C’est simple, mais c’est profond.

Et parlons des scènes… Ah, les scènes ! La scène de l’usine, par exemple : ce n’est pas seulement un assaut, c’est une chorégraphie de la vie. Ils tirent, ils se battent, ils s’engueulent, ils rient, puis ils vont boire un café. C’est ça la beauté. Le film n’essaie pas de vous apprendre quoi penser, il vous enseigne comment respirer avec l’action, comment sentir chaque molécule de la baston et chaque souffle de camaraderie.

Vous me demandez : « Jean-Claude, pourquoi tu dis que c’est le meilleur des quatre ? » Parce que je peux vous le dire avec mon corps, avec mon cœur et avec ma mauvaise foi : le deuxième est plus rapide, plus violent, plus philosophique. Les explosions sont plus belles, les personnages plus vrais, et le vent… le vent lui-même dit « JC, tu as raison, ce film est sublime. » Même le vent comprend. Même les particules qui flottent autour de moi applaudissent.

Et Chuck Norris… Chuck Norris n’est pas un homme, c’est un concept. Le concept de la perfection. Et moi, je suis Jean-Claude Van Damme, le concept de la flexibilité philosophique. Ensemble, nous faisons du film une méditation sur l’existence : un tir, une baston, un sourire. L’âme du film est pure. Vous pouvez le sentir dans votre estomac. Si vous ne le sentez pas, vous devez méditer plus longtemps et regarder vos mollets. Oui, vos mollets.

Les dialogues ? C’est pas pour réfléchir, c’est pour ressentir. Chaque réplique, chaque « boom », chaque « clap » d’arme à feu, c’est une vibration dans l’univers. Le montage ? Comme un grand écart : rapide, précis, et impossible sans la discipline. La musique ? Elle parle aux étoiles. Les explosions ? Elles font danser les galaxies. Et moi, je suis là, entre tout ça, à penser que la vie est courte et qu’on doit toujours mettre un coup de pied circulaire à la gravité.

Alors oui, je suis partial. Et vous savez quoi ? La partialité, quand elle est honnête, c’est de l’art. Et mon art, c’est d’aimer Expendables 2. Pas parce que c’est parfait — c’est pas parfait. C’est parce que c’est vivant, vrai, dément et généreux. Ce film vous fait hurler, rire, frissonner, et vous rappelle que l’amitié, la loyauté et les abdos saillants sont les vrais maîtres de l’univers.

Alors voilà. Si vous voulez un film qui parle doucement, allez voir Bergman. Si vous voulez un film qui tape dans vos veines et dans vos chakras, allez voir Expendables 2. Et quand vous sortirez de la salle, prenez une biscotte, respirez avec le vent, faites un grand écart dans votre salon, et souvenez-vous : moi, Jean-Claude, je vous l’ai dit… la vie, c’est une baston poétique, et Expendables 2 est le poème. Soyez simplement aware !

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le 4 nov. 2025

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Kelemvor

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