Le premier opus avait vraiment un petit quelque chose. Le concept visant à réunir le gratin des grandes action stars était respecté dans un film d'action possédant sa véritable personnalité (ça défouraillait quand même sévère). Dans le second, les références et l'humour anéantissaient tout le reste. Expendables 2 n'était alors plus qu'un film de vieux cons attachants qui se matent le nombril. Pas de scénario correct et un méchant inexistant (pauvre JCVD réduit à 3 phrases et 3 high kick).
Expendables 3 signe le retour d'un simili scénario et d'un méchant à peu près digne de ce nom (Mad Mel rules !). Disparition des références aussi (pas de "Yipikaï" ou de "I'll be back" mal placés). Mais le film prend le parti de rajeunir sa bande et ainsi de s'éloigner de son concept originel. Rajeunir dans son casting mais aussi dans son aspect visuel et surtout dans le public visé. Et c'est là qu'Expendables 3 s'écroule. Pas de sang, beaucoup d'effets numériques et plein de minois inconnus qui partagent la vedette avec Stallone et son crew. Malheureusement ce n'est pas pour ça que l'on va voir un Expendables. Ce troisième volet est donc à côté de la plaque.
A croire que c'est devenu impossible de faire un film d'action comme dans les eighties ou nineties. Il semble loin le temps où l'on faisait voler de véritables hélicoptères, où l'on faisait vraiment exploser des véhicules ou des bâtiments...
Y a pas à dire, c'était mieux avant.