The Expendables n'est, bizarrement, pas une comédie sentimentale.
Ni un drame psychologique.
Ni un thriller au rythme infernal.
Ce n'est pas non plus un film d'art et d'essai francais, une satire sociale ou un porno.
The Expendables est un film d'action.
Avec une affiche comme ca, je suis surpris qu'autant de gens s'y trompent. C'est un film d'action sans scénario, avec des personnages plats et des incohérences par paquets de douze, des plans serrés sur des gens qui se tabassent avec quasiment pas de raison valable et des extraordinaires facilités de scénario pour qu'encore plus de gens se tabassent avec quasiment pas de raison valable.
The Expendables promet une chose: De l'action, des explosions, des clichés du genre.
Et sur ces trois aspects, le spectateur est servi en abondance.
Bien sur, le film ne fait rien d'autre, mais le film n'ayant rien promis d'autre depuis le départ, je ne parviens pas à me sentir lésé le moins du monde.
C'est donc le sourire aux lèvres que je suis sorti de la séance; j'avais vu un film sympathique, défouloir, avec des gros acteurs qui agitent leurs gros muscles devant des caméras qui bougent, et des fois, le plaisir peut se résumer à ca.
Le film est loin d'être parfait, entre un Li dont les prouesses martiales sont gâchées par le biais de réalisation très porté sur l'efficacité de l'action plus que sur la beauté des chorégraphies, un ensemble assez inégal (la romance et la psychologie ont leurs moments hésitants) et des moments un peu kikou (la scène de l'église, excellente, n'apporte RIEN au film), Stallone a encore du chemin à faire avant d'obtenir la perle que certains attendaient. Mais je n'ai pas honte de dire que s'il fait une suite, j'irai la voir avec délectation.
The Expendables est donc à mon sens à lire de toute urgence sur grand écran, pour profiter de la débauche visuelle et auditive qui est la seule raison qui peut pousser à voir ce film.