Le Maître Kubrick nous livre un dernier film empli de sensualité, d'érotisme et d'audace.
Audacieux par certains des plus beaux plans du cinéma, par exemple la scène de la valse où la caméra tourne sans tourner autour du duo de danseurs, on ne peut que s'extasier devant tant de maitrise. Les travellings "avant-arrière" si caractéristiques de Kubrick sont aussi de la partie. Et ses plans plus ingénieux les uns que les autres, pas un moment ne semble en trop d'un point de vue technique, Kubrick sera définitivement entré dans la légende avec cette dernière œuvre.

L'histoire en soit n'est pas si complexe que ca, on peut la résumer comme étant celle d'un couple dont la femme finit par avouer à son mari qu'elle a ressenti l'envie de le tromper quelque temps auparavant.

Le professeur Harford tient son nom de l'acteur Harrison Ford qui était en tête de Kubrick pour ce rôle. Il est amusant de noter que ce rigolo Harvey Keittel a claqué la porte du plateau d'eyes wide shut pour divergences d'avec le grand manitou.

Encore une fois Kubrick adapte un roman, celui ci date des années 20 signé par un certain Schnitzler.

Le duo Cruise- Kidman est assez intéressant et les voir évoluer dans les tourments de leur esprit reste captivant. On retrouve aussi la toute jolie Vinessa Shaw, connue pour son rôle dans Two Lovers de james Gray, dans le rôle d'une prostituée. (je parle bien de son rôle dans eyes wide shut hein)
Le jeu des masques apporte un plus considérable pour le jeu des acteurs.

La musique, toujours dans la classissité apporte grandeur au film. On retrouve entre autres un extrait du requiem de Mozart, ainsi que du Chostakovitch. La bande annonce du film est quant a elle enjolivée par Baby did a bad bad thing de Chris Isaac.


Il ne reste qu'une chose à faire... et je vous laisse deviner laquelle.
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le 7 avr. 2011

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