We don't play to win games. We play to honor God.

Coach Grant Taylor entraîne une équipe de foot dans un lycée de seconde zone. Son équipe est à la rue, sa voiture ne fonctionne plus, sa maison tombe en ruine et en plus il découvre qu'il est stérile. Autant dire que la situation est franchement désespérée avant que le coach s'en remette à la Bible dès qu'un obstacle apparaît.

Finis les playbooks truffés de tactiques qui font perdre : Coach Taylor trouve tout ce dont il a besoin dans le livre magique. Le rookie kicker ne tire pas droit ? Une écriture sainte lui donne la solution qui lui permettra de faire un field goal de 51 yards. L'équipe doit renforcer sa défense ? Elle n'a qu'à appliquer le mur de pierre de Nehemiah, etc, etc.

Avec son équipe toute moisie de 32 joueurs chétifs, les Eagles de Shiloh vont finalement remporter le State (le plus gros trophée pour une High School football team) face à des équipes de 85 joueurs bien plus grands et plus forts. Coach Taylor fini même par en remporter 2 consécutifs, Dieu lui donne un nouveau camion, il prend une grosse augmentation et malgré sa stérilité confirmée au départ : sa femme accouche de 2 enfants. J'aurais tendance à me méfier un peu, mais là aussi, il semblerait que ce soit l'action de Dieu.

Toute l'école ayant basculé dans la folie religieuse avec des groupes de prières un peu partout, Coach Taylor n'est donc pas le seul à `subir` les miracles du Tout Puissant. Ainsi un handicapé en fauteuil roulant parvient à se remettre sur ses jambes, un enfant très rebelle promet de respecter son père comme c'est écrit dans les textes sacrés... et j'en passe.

Avec son histoire en carton, Facing the Giants propose surtout un casting constitué de volontaires de l'Eglise baptiste Sherwood où l'on se reproduit visiblement entre cousins depuis plusieurs générations. Evidemment, c'est vraiment pourri mais très drôle à la fois tant le film se prend au sérieux.