déception
L'univers littéraire de Bukowski suant et puant bien plus la pisse et le spiritueux que cette adaptation, j'en suis sorti déçu. Le récit de Factotum n'est qu'effleuré en plus d'être édulcoré, trop...
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le 9 mars 2011
6 j'aime
La révision de Factotum n'a fait que confirmer la première impression négative. Tout sonne faux. Les acteurs jouent et le montrent. Rien ne prend vie. Du "cinéma papier-peint" ampoulé et creux. On aurait aimé voir un tel sujet entre les mains d'un Steve Buscemi-cinéaste, quand il mettait en scène le précieux Happy hour.
En plus, on aurait eu droit à du caméo qui dépote : Seymour Cassel, Paul Calderón, Victor Argo, des figurants ou des réguliers de la bande à Jim Jarmusch, Abel Ferrara ou même Tom DiCillo. Un film indépendant new-yorkais pur jus, avec une identité forte. Même s'il n'y est pas resté longtemps, c'est un passage important de la vie de l'écrivain dont Factotum est tiré. Ou alors, si ça ne convenait pas, il fallait engager un réalisateur de l'Ouest des États-Unis. C'est d'autant plus décevant quand on adore Lily Taylor et Marisa Tomei. Mais Bent Hamer n'était tout simplement pas le bon réalisateur ; un étranger qui ne tourne pas dans sa ville ni dans sa langue d'origine, en plus totalement inexpérimenté, c'était voué à l'échec. Une très mauvaise idée pour le biopic d'un écrivain résolument américain. Il était évident que le résultat final manquerait d'incarnation.
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Créée
le 28 août 2022
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