Des bobines étranges, malsaines, érotiques, sanguinolentes et obscures, j’en ai visionné beaucoup, majoritairement des années 70/80, mais alors là... Nous franchissons un nouveau sommet dans l’originalité nanardesque. Jusqu’à maintenant, je suis toujours resté éloigné du cinéma extrême moderne (90’ jusqu’à nos jours), ne ressentant aucun intérêt pour ces antres obscurs, ayant l’idée d’un « cinéma » trop racoleur, c’est pour cette raison que je n’ai jamais été client d’« Uncut-Movies » …
Je dois bien l’avouer, « Fantom Kiler » ne m’a pas laissé indifférent… C’est très particulier, une image digne d’un vieux soap-opera, de l’obscurité, des lumières et beaucoup de fumée. Un humour complètement débile et une ambiance très glauque. Faut être clair, c’est un film techniquement à la ramasse ou les faux raccords sont aussi fréquents que la nudité des bimbos traînant dans la forêt, à la merci du sadique à la cagoule blanche (mais est-ce une cagoule ?)… Franchement, j’ai pris un certain plaisir coupable à regarder cet obscur objet contre-cinématographique, un plaisir véritable d’être devant un gros délire qui s’assume…
Il faut avoir vu ça au moins une fois dans sa vie, afin de comprendre que la démocratisation et l’accessibilité des caméras vidéo à des conséquences en bout de chaînes. Pour ma part, je vais continuer à explorer cette fanges obscuro-débilo-trasho-porno avec un intérêt non-explicable.