L'amour à l'est...c'est rigide...froid...violent et brutale....

Faute d'amour...sortie en 2017...c'est un son...une musicalité...une ambiance...entre musique électronique très "minimale"...quelques notes de piano ou de violon...et sonorités environnementales urbaines...industrielles...oppressante...étouffante...violente....une image...une fresque...un environnement...fait de barres d'immeubles...usines abandonnées...longues routes rectilignes...infrastructures héritage de l'air soviétique lourdes...grises...insipides...brutale et déshumanisées...c'est une saison...un hiver qui débute...une neige qui tombe...un froid qui s'installe...c'est un contexte...un univers...la Russie...avec son régime...son administration...sa société...sa hiérarchie sociale...rigide...encadrée...lente...et dénuée de tout sentimentalisme...c'est un parallèle constant entre environnement...personnages...ambiances et narration...architecturé autour d'une disparition...et d'une investigation qui s'en suit...de brefs échanges verbaux...d'interactions physiques...d'actions et d'inactions...de journal télévisé/d'émission radio...parfait matériaux...outils...servant cette analyse...cette allégorie de l'amour...parents/enfants...mari/épouse...homme/femme...amant/amante...peuple/nation...et surtout celui raté d'un couple...magnifiquement incarné par un duo d'acteurs entiers...coupable de faute...de manque d'amour entre eux et envers leur fils unique...sûrement très personnel pour ce cinéaste au vu de la finesse...de l'intelligence de la réalisation...et de l'écriture...bref c'est une œuvre...une peinture...un reflet...un récit...un final ouvert sans conclusion stricte laissant place à l'interprétation...bref un film...dur...triste...brillant...technique...élégant d'on sort pas indemne...bref c'est chef-d'œuvre....