Fenêtre sur cour par Aurélien Boucher

À cause d'une jambe cassée, le reporter-photographe L. B. Jefferies est contraint de rester chez lui dans un fauteuil roulant. Homme d'action et amateur d'aventures, il s'aperçoit qu'il peut tirer parti de son immobilité forcée en étudiant le comportement des habitants de l'immeuble qu'il occupe dans Greenwich Village. Et ses observations l'amènent à la conviction que Lars Thorwald, son voisin d'en face, a assassiné sa femme. Sa fiancée, Lisa Fremont, ne le prend tout d'abord pas au sérieux, ironisant sur l'excitation que lui procure sa surveillance, mais finit par se prendre au jeu.

FENETRE SUR COUR est un excellent film culte d'Alfred Hitchcock.

L'histoire est très bonne, sur un reporter à la jambe cassée qui reste dans son appartement et qui étudie le comportement des habitants de ses voisins, et qui finit par suspecter que le voisin d'en face aurait assassiner sa propre femme.

C'est une intrigue très prenante en huit clos où se situe dans l'appartement et dans le point de vue de Jefferies, avec les moments où il étudie le quotidien des voisins, ainsi que les moments où il suspecte un meurtre en face.

Les personnages sont très bons, avec en tête James Stewart dans le rôle de L.B Jefferies, le reporter-photographe étudiant ses voisins, et qui va être au cœur de l'enquête tout en restant dans son appartement. Et il est parfaitement accompagné par la charmante Grace Kelly, interprétant la fiancée de Jefferies, et qui va être très active dans l'enquête.

Et le suspense est excellent de la part du maitre en la matière

La mise en scène est excellente et très immersive, surtout avec les passages (souvent avec des plans longs) où on voit les voisins de l'immeuble d'en face (sous le point de vue de Jefferies) ainsi que les agissements du suspects. Et cette mise en scène sert parfaitement le suspense du récit.

Et la musique est excellente, avec les moments festifs de l'immeuble d'en face, ainsi que les excellentes musiques de suspenses.

Un excellent Hitchcock.