Tout a été dit ou presque sur la Joconde, depuis ses contours brumeux jusqu'à son sourire "maternel" selon certains, en passant par son regard qui vous suit des yeux (paraît-il -je n'ai pas eu cette impression (mais c'est vrai qu'elle a beaucoup de gens -qui ne se rendraient pas compte qu'elle a des moustaches, tant ils sont occupés à se faire prendre en photo devant son cadre- à surveiller)-)...
De même que sur ce huis clos ; un classique du genre (qui compte des films comme La Controverse de Valladolid ou Le Dîner de Cons par exemple -et pour donner un aperçu de sa variété-) qui se prête à bien des commentaires en effet : j'y vois pour ma part une évocation du téléspectateur devant son écran, qui jouit d'être extérieur aux catastrophes dont il est témoin, jusqu'à ce qu'elles fassent concrètement irruption dans sa vie.
J'avais visionné ce long métrage plusieurs fois avant la diffusion d'hier ; sans relever quelque imperfections mineures (outre la baisse de rythme vers le milieu du film), peut-être imputables au fait qu'il adapte une oeuvre littéraire : comme l'idée de la voisine dépressive, qui ne trouve pas vraiment sa place dans le récit (c'est d'autant plus frustrant qu'elle était intéressante : on pouvait imaginer par exemple James Stewart reporter son attention vers elle en doutant de ses théories), mais sans m'endormir non plus ...
Enfin, "à quelque chose malheur est bon", puisque ça m'a permis -attention spoïl- de ne pas revoir mourir le petit chien.