Le chef d'œuvre qui défraya la chronique à sa sortie : "Fight Club".
Fincher qui sort du succès de "Seven", invite Brad Pitt et Edward Norton pour une critique de la société de consommation qui ne manque pas de cynisme. Dans une société triste et mourante, le personnage principal n'a même pas de nom tant il se fond dans la masse. La première partie se focalise sur la ruine du personnage principal, le détachant de toute emprise matérielle, il en vient même à se créer un alter ego : le fameux "Jack". Au final, à l'origine d'une communauté libertaire, c'est en réalité une nouvelle dictature qui s'impose à notre personnage, sa propre prison mental, l'homme croyant être libéré s'est en réalité forgé de nouvelles chaines, en allant jusqu'à tuer son surhomme : "Tyler Durden".
A chercher notre place au sein de cette société, à chercher à plaire et à s'idéaliser, nous nous perdons dans les méandres de notre cerveau et le monde qu'on s'est construit comme pour se protéger et qui nous apparaissait comme un échappatoire finira par s'écrouler.