Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, on m'a tellement vendu ce film. Je n'avais jamais trop compris pourquoi ce film parlait autant aux hommes dans la période de l'adolescence, mais je commence à saisir.
La direction que prenait la première partie du film était intéressante. Dans l'analyse d'une société qui ne t'écoute que si tu es sur le point de mourir. Alors, il le trouve, son moyen de se faire entendre avec les groupes de paroles. Et quand il voit son propre reflet dans Martha, c'est là que ça pète. Puis Tyler, à la mentalité presque punk, contre les possessions et les attaches physiques qui chamboulent la perception de la vie du héros. Et enfin, le Fight Club. Un club de paumé qui a perdu goût à la vie et qui se redonne un peu de passion à travers des steaks en plein visage.
Mais quand on une dose ne suffit plus, on double, on triple, jusqu'à passer des nions dans le crâne à des balles explosives. Je dois avouer que cette partie n'est pas spécialement accrochée, j'avais l'impression de me perdre dans une propre caricature de la première partie du film tournée à l'extrême.
Ce film aurait pu être grand, de mon point de vue en tout cas, s'il n'avait pas été dans un tel extrême, bien qu'il permette de montrer que commencer une nouvelle drogue en mène toujours à une overdose.