Voir ces action heros des années 80 orienter leur carrière vers des rôles familiaux lors de la décennie suivante était la tendance pour relancer leur carrière. Les têtes d'affiche Schwarzenegger et Stallone s'y sont mis. La catégorie du dessous, Chuck donc, a suivi sous la caméra mollassonne de son frangin Aaron avec qui il aura tourné les suites de Portés Disparus et Delta Force et surtout sa série Walker, Texas Ranger.
Chuck nous avait offert précédemment Top Dog où il faisait équipe avec un chien. Avec Forest Warrior, il retrouve un rôle de mentor comme dans Sidekicks auprès d'un groupe de mioches souhaitant protéger la nature d'une bande de bûcherons sans scrupules.
Chuck déguisé en trappeur a beau vouloir vivre en harmonie avec la nature, ça ne l'empêche pas de balancer encore quelques coups de pied. Pour autant, sans doute trop accaparé par sa série, ce sont les enfants qui tiennent le haut du pavé avec leurs subterfuges bidons pour faire fuir les ouvriers. Du style insérer une patate dans le pot d'échappement de leur jeep pour l'empêcher de démarrer.
Oh, ce brave Chuck n'est pas non plus en reste. On le voit arrêter la lame d'une tronçonneuse à mains nues et se transformer en ours devant le vilain patron qui veut détruire la forêt. Une métamorphose épique ponctué d'un "ouuuuuuuuuuahhhhhh" non moins épique du méchant.
Autant de manichéisme donne franchement envie de polluer la nature. Et ce n'est pas une réalisation aussi paresseuse, cette clique de bouseux, qui va me faire changer d'opinion.