La vie, c'est comme une boîte de chocolats : On ne sait jamais sur quoi on va tomber.

Récompensé pour être le meilleur film de l’année 1995, glorifié par des oscars tels que celui du meilleur réalisateur et du meilleur acteur, Forrest Gump est une œuvre cinématographique qui a énormément touché les cinéphiles. J’ai entendu de la bouche de certains cinéphiles des mots comme exceptionnel, extraordinaire, bouleversant ou magnifique. Personnellement, je ne vois vraiment pas en quoi ce film est si marquant. Tout ce que j’ai vu n’est qu’une succession de situations ou de grands événements vue à travers le parcours d’un personnage innocent et anodin. Certes, l’émotion se ressent très sensiblement pendant tout le visionnage et on remarque bien la mise en scène soignée du professionnel méritoire Robert Zemeckis.


Il sait raconter des histoires, il sait comment dérouler un scénario sans le moindre accroc, il sait faire évoluer son personnage dans un nombre incontestable de contextes plus ou moins historiques et sait convertir des situations banales en des passages attendrissants. Tout cela, je reconnais que cette production a un certaine mérite à prendre en grande considération. C’est comme lire une sorte de bibliographie d’un personnage qui a étudié le monde et qui a découvert le plus possible tout ce qui passait autour de lui. Mais honnêtement, je n’ai pas été vraiment autant conquis devant cette production si émotionnelle que devant ses Retours vers le futur ou la comédie hilarante Qui veut la peau de Roger Rabbit ?


Contrairement à ce que j’ai pu entendre, ce n’est pas son plus grand chef-d'oeuvre, pas en ce qui me concerne en tout cas. Cela dit, je ne vais tout de même pas dire que je me suis ennuyé devant cette réalisation si mémorable. On note un bon lot de scènes appréciables comme la scène du chalutier et de la pêche aux crevettes ou celle où Forrest Gump partage une forte amitié avec un soldat noir pendant la guerre du Viêtnam. Concernant le casting, on tient une équipe d’artistes qui se glissent très bien dans la peau de leurs personnages. Des acteurs comme Robin Wright, Gary Sinise ou Sally Field ont bien été dirigés pour représenter leurs protagonistes comme s’ils avaient tous chacun un rôle important à jouer dans cette production.


Bien entendu, tout l’intérêt de la production se porte sur l’interprétation d’un Tom Hanks bien à l’aise dans la peau d’un homme vivant sa vie comme cela lui chante, malgré le fait que je ne vois pas l’utilité de certaines de ses actions comme sa longue course sur le territoire américain. De plus, Tom Hanks n’est pas aussi étonnant et convaincant que dans certaines de ses précédentes productions comme Les Banlieusards ou Philadelphia, j’ai vu mieux de sa part. Sans que ce dernier soit une présence absurde, j’ai remarqué quelques trucs bien faits comme une narration bien déroulée sans être pourvue de trop de détails, des effets spéciaux honnêtes pour une incrustation parfaite de Tom Hanks dans les images des archives, une atmosphère assez entraînante et un nombre inconstatables de répliques culte. Un film assez abordable à voir mais pas aussi éblouissant qu’on me l’a toujours dit. 7/10




  • T’es déjà monté sur un crevettier ?

  • Non, mais je suis déjà monté sur un tas d’autres arbres...


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le 31 déc. 2018

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LeTigre

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