De ce film, j'ai quelques souvenirs d'un long-métrage sympa, mais peu plaisants et amers à la fois. J'appréciais Fourmiz par principe, car il s'agissait d'un film d'animation, et pour moi lorsque j'étais enfant, un film restait sympa à regarder si il était en animation.


Je ne détestait pas Fourmiz littéralement parlant. Mais, il souffre un peu de la comparaison du film Pixar 1001 Pattes, comme celui-ci souffre de la comparaison de l'autre. Si 1001 Pattes était un film qui savait quel public visé, un film coloré, amusant, avec d'assez bon personnages tout en restant assez bien rythmé, Fourmiz est plus sombre, et il est compliqué de comprendre la situation quand on est un enfant.


Ce film m'a un peu frustré à l'époque. Le personnage de Z est un personnage à part, un raté maladroit, un anti-héros assez complexe, très bavard, qui semblait parler pour ne rien dire, et dont j'avais du mal à m'identifier. Voir ce héros subir des scènes d'actions monstrueuses (la guerre, la tapette, les baskets) me faisait serre les dents.
Le soldat décapité et les guêpes gigantesques étaient (et le sont encore) effrayants, cela étant dû à leurs graphismes horribles.
Comme il a été dit précédemment, je ne comprenais et je n'étais pas sûr de comprendre l'objectif des personnages. Le film se base sur le sujet très adulte de l'individualisme.


Bien sûr, j'ai grandi, je l'ai regardé, et au final j'ai remarqué que je suis un peu passé sur quelque chose. Les personnages sont spéciaux mais bien définis, le scénario est efficace, on a de bonnes scènes, de bonnes idées (le début qui présente la fourmilière équivalente à notre société, la scène finale), quelques clichés (la "mort" du méchant), le script est intéressant. 10/10 pour toutes ces qualités.


Malgré tout, mes souvenirs d'enfance sur ce film et ce que j'en ai ressenti me hantent encore. Partagé entre mes souvenirs et mes récents visionnages (car je l'ai vu plusieurs fois pour combler le petit retard, j'ai dû le voir seulement 3 ou 4 fois durant mon enfance) un 5 fera l'affaire.

Créée

le 10 juin 2015

Critique lue 1.2K fois

3 j'aime

2 commentaires

Mathias Bègue

Écrit par

Critique lue 1.2K fois

3
2

D'autres avis sur Fourmiz

Fourmiz
Gand-Alf
3

citiZen.

Premier long-métrage du département animation de DreamWorks, Antz avait la lourde tâche de se poser en unique concurrent de Disney et de Pixar sur le terrain de l'animation générée par ordinateur...

le 25 avr. 2016

18 j'aime

2

Fourmiz
Fatpooper
9

Les fourmis d'abord

Waw. "Antz" est un film qui sort des sentiers battus. Il est franchement regrettable que Pixar ait emporté l'adhésion car au final la compagnie n'aura jamais fait que nous entraîner dans un formatage...

le 3 oct. 2013

17 j'aime

5

Fourmiz
Le-Maitre-Archiviste
7

Retrouvailles avec mon enfance

C'est avec une étonnante maturité que Fourmiz traite son univers et ses personnages, et cet effet d'étonnement s'en retrouve décuplé quand on sait qu'il est le premier film de Dreamworks. Au travers...

le 25 sept. 2021

8 j'aime

10

Du même critique

Steven Universe
MathiasBgue
10

"How can a guy have no faults? To be human is to be flawed. A real hero must struggle!"

(Au départ, j'avais écris une critique avec pour titre "Si toutes les côtes de porcs étaient parfaites, les hot-dogs n'existeraient pas". Je me suis ravisé et ai recommencé une nouvelle. La série a...

le 16 janv. 2015

14 j'aime

Vice-versa
MathiasBgue
6

Écouter son coeur

Voulez-vous savoir ce qu'y s'est passé dans ma tête lorsque j'ai vu Vice-Versa ? Joie : Enfin ! Je vais voir Vice-Versa. Et en avant première en plus ! Tristesse : Dommage que ce ne soit que l'avant...

le 2 juil. 2015

9 j'aime

Vulnicura
MathiasBgue
9

Vulnérable

Après un album aussi conceptuel et expérimental qu'était "Biophilia", suivi d'une tournée, d' applications, et d'instruments crées, il doit être difficile pour une artiste comme Björk de faire mieux...

le 7 févr. 2015

7 j'aime