- Les docteurs Simms et Goldman soignent dans un hôpital psychiatrique des adolescents victimes d'horribles cauchemars dont ils refusent de parler. Nancy, une jeune interne, qui a subi les sévices de Freddy Krueger, l'abominable tueur d'enfants, apprend que celui-ci est la cause de ces cauchemars. En effet, ces jeunes gens sont les enfants des personnes qui avaient éliminé Krueger.
Chuck Russel commence sa carrière avec ce qui sera son meilleur film. Freddy 3 : Les Griffes du Cauchemar est une suite très réussie du premier opus, oui du premier car on en parlera jamais assez mais La Revanche de Freddy c'était vraiment pas fou.
L'idée de faire revenir Heather Langenkamp en Nancy Thompson est la meilleure des bonnes idées du film. Voir Lawrence Fishburne en début de carrière est tout aussi plaisant. Et l'alliance entre les gamins pour vaincre Freddy est là pour conclure l'ensemble de la réussite.
Tout commence avec une intro percutante qui nous balance dans le film et qui ne nous en fera plus jamais sortir. C'est quelque chose que le second film a oublié ; la suspension d'incrédulité, jamais je n'ai douté des extravagances vus dans Freddy 3 : Les Griffes du Cauchemar.
Freddy qui adapte ses cauchemars aux gamins et leurs phobies [le fauteuil roulant mortel, le somnambule qui devient un pantin (on y revient) où même les seringues pour la gamine "punk"] est quelque chose qu'on a jamais vu dans les premiers opus.
J'apprécie fortement le fait que le passé de Freddy soit étoffé (pas autant que dans le sixième opus et heureusement), cela rajoute une petite touche en plus au personnage plutôt que de le voir comme un tueur quelconque.
Très rapidement on va être effrayé par les mises en scène, voir les ligaments du gamin somnambule sortir de ses bras avec Freddy au dessus qui le dirige c'est d'une violence rare même pour les slashers de cette époque.
Et n'oublions pas les âmes des enfants sur le torse de Freddy, très dérangeant et graphique.
Alors évidemment qui dit horreur dit acteurs pas tous au top et c'est aussi le cas ici mais cela est oublié par la mise en scène et par tout les maquillages animatroniques et stop motion. Et je suis très sensible à ce genre de technologie employé au cinéma.
Majoritairement un enchaînement de bonnes décisions qui mènent à un film vraiment réussi avec peu de défauts, beaucoup de gore et une sensation que la trilogie se conclue parfaitement.