Oui, orf. Ce making-of ne montre pas plus que les coulisses d'un film américain radin. Forcément, rien ne fonctionne comme prévu et Kassovitz faisant valoir ses velléités d'Artissse Réalizateur avec ses visions d'un futur raisonnablement grandiloquent ("Je veux des casques tout fins qui se ferment avec une visière qui descend comme ça avec un mécanisme invisible ! Je veux des voitures et des motos qu'on n'a jamais vues !") — et c'est bien légitime — inévitablement, ça clashe parfois avec l'équipe. Une équipe d'ailleurs stupéfiante d'apathie. Les décors sont risibles, le réalisateur pousse sa gueulante une fois, deux fois, mais rien ne change. Le vrai responsable semble être ailleurs, haut perché, et avoir le visage flegmatique de Lincoln sur un billet vert.

Je n'ai pas vu Babylon A.D. mais les extraits dans le documentaire m'ont suffi. Je me suis surtout dit que notre petit Français était probablement un peu naïf s'il pensait pouvoir faire exactement le film qu'il souhaitait au sein d'un studio américain. N'est pas Stanley Kubrick qui veut...

Lost in la Mancha est bien supérieur en termes de couilles divines qui empêchent l'aboutissement d'un projet.

Nota bene : Vin Diesel est une petite pédale.
Gaor
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le 19 nov. 2011

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