Appelé « nouveau » (depuis 2016) ou bien « dernier » spectacle notamment sur Amazon Prime depuis fin 2021, le « petit dernier » du très politiquement incorrect Gaspard Proust a fait décidément des vagues et continue de provoquer moult remous qui mettent fortement mal à l’aise les bobos et les gauchos de tout poil…
Il faut dire que pour sa seconde ‘création’, l’affreux jojo est encore plus méchant et haineux, désabusé que d’habitude : il a mis les bouchées doubles et ce spectacle est assurément l’un des plus acides parmi tous les spectacles déjà impitoyables mis sur le marché…!
Ce n’est pas monnaie courante, car l’immense majorité des comiques sur scène sont soit des gros débiles, soit des gros débiles de gauche à fond pour le multi-culturalisme, le wokisme et tout le tralala habituel dérivé de l'extrême-gauche...
Lui, il est plutôt de droite et il le fait savoir… ou du moins, il n’est pas un bobo typique du système bien formaté de notre époque pas formidable du vivre_ensemble à tout crin… il fustige, dénonce, insulte, ridiculise toute la nomenklatura des wokes, des transgenres, des LGBT etc, des socialos bisounours, des écolos gogos et tout le toutime qui va avec…
Il s’occupe aussi avec à-propos de tout le reste et notamment de tous les trous de balle du show-biz et enfin, traite du féminisme enragé et des relations de couples, des enfants et des handicapés… mais aussi des religions dont celle des barbus, de la colonisation, de la banlieue et ainsi de suite…
Gaspard Prout est l’un des très rares à ne pas prendre de gants : il y va à fond et à sec. Il ose tout, y compris s’en prendre à la diversité et c’est même à ça qu’on le reconnaît ! on rigole bien devant tant de misanthropie et on ricane sadiquement devant tant de méchancetés (au pluriel !).
Je regrette une dernière partie qui s’appesantit un peu trop sur la vie de couple (au vitriol…) et par ailleurs le débit de mitraillette de l’artiste qui ne se ménage aucune pause ou le moindre temps d’arrêt pendant quasiment 1h40 ! ce qui fait qu’on peine à suivre parfois la dernière ou l’avant-dernière saloperie qu’il balance… qu’il est déjà parti sur la prochaine avant d’enchaîner comme un forçat sur d’autres « horreurs » !…
Survolté le gars Gaspard en tout cas, remonté à bloc comme une pendule, il ravage tout sur son passage : son aigreur n’est pas toujours forcément à rire aux éclats mais se révèle… toujours aussi agréable à entendre : il dit tout haut ce que bien des gens pensent tout bas…