Je suis un peu allergique a cette représentation de l'écrivain exubérant. Un mec qui fait des grands gestes, hurle tout ce qu'il dit, s’enthousiasme sur tout les sujets et surtout prétend être en osmose avec la vie alors que n'écoute personne, n'a aucune empathie, bref plus proche du sale c*n qu'autre chose.
J'ignore si Thomas Wolfe était réellement comme ca, mais ca ressemble plus a un choix artistique sans imagination.
Les deux premiers tiers du film m'ont donc ennuyé Colin Firth et Nicole Kidman on gardé mon attention, ainsi que le travail éditeur/auteur.
Les scènes se répètent quand même beaucoup: l'éditeur veut qu'on retire du texte, l'auteur veut pas; la famille veut avoir du temps avec l'auteur/éditeur mais ils veulent pas car ils n'ont pas le temps. Répétez 2 ou 3 fois de suite en augmentant les larmes et les décibels et voilà!
Ensuite il y a une sorte de prise de conscience dans le dernier tiers, qui a réveillé mon intérêt mais pas assez pour sauver le film.
J'ai jamais lu Thomas Wolfe et ca ne m'a pas donné envie d'en lire.