"Ghost House" ne nous raconte rien de nouveau. Un pays finalement beaucoup moins exploité dans le cinéma Américain comparé au Japon (et ses nombreux fantômes) ou la Chine (là c’est pour sortir le film en Chine et toucher les billets verts). Du coup, cet aspect de base est un peu dépaysant, surtout que je connais peu ce pays et ses légendes. "Ghost House" affiche en tout cas dés le début une technique plutôt solide, avec des plans esthétiques, une photographie travaillée et plaisante, et passé quelques moments obligatoires dans les quartiers touristiques, nous amène dans des lieux déjà différents, comme des temples, des petits villages, des lieux maudits. Malheureusement pour lui, on peut aussi dire que passé son cadre et sa légende, qui m’était inconnue, "Ghost House", dans ce qu’il raconte (une malédiction qui s’intensifie sur plusieurs jours jusqu’à ce que l’âme de l’héroïne soit perdue) et dans ce qu’il nous montre (apparitions fantomatiques et quelques jumpscares) ne fait pas dans l’originalité, et se fait même très académique dans sa façon d’aborder l’horreur. Et ce jusqu’aux différents personnages qui vont venir se greffer à l’intrigue, avec le guide qui va aider, le mec qui traîne dans un bordel et qui sait tout de la malédiction, tout ça tout ça. Est-ce que ça en fait un mauvais film ? Ben au final non. Ce n’est pas nouveau, pas vraiment surprenant ou quoi que ce soit, mais ce n’est pas non plus mal fait ou inintéressant. "Ghost House" se suit bien et aura su retenir mon attention durant 1h00. Ce qui est déjà très bien...