Bonne idée de raconter les débuts de Kusanagi à la Section 9 (et même avant qu’elle ne l’intègre), on apprend ainsi bien des choses : ce n’est pas forcément ce qu’on avait imaginé ni ce à quoi on aurait pu s’attendre après les mangas de Shirow, les films et la série… mais ma foi, c’est un point de vue comme un autre…
Malheureusement, il s’agit surtout ici -à l’instar de la série Stand Alone Complex- d’une grosse enquête tortueuse et tordue à laquelle on n’entrave que dalle ou presque. Contrairement à la série (ou plutôt aux séries), ce Border 1 n’a pas le temps de développer correctement ses enjeux très alambiqués et tarabiscotés : il s’avère décidément lourd à digérer et constitue une entrée en matière sur les origines du major assez discutable.
Toutefois, si la réalisation est toujours en 2D (faudrait peut-être un jour passer à la vitesse supérieure comme les Appleseed, messieurs dames) ça reste très présentable et les scènes d’action sont bien rendues. Excellente VF (on retrouve les voix de SAC) et la musique électro bizarroïde met dans l’ambiance. Dommage que ce soit si confus !