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Le contraste est saisissant : imaginez un jeune garçon, accro au portable, obligé de passer un mois chez sa très vieille tante, pieuse invétérée et qui n’a guère évolué depuis un bon nombre d’années. Qui plus est, il habite le nord de l’Italie et elle n’a jamais quitté le sud. Ce qui s’oppose ne peut que donner lieu à des escarmouches, des reproches et à des conflits, surtout avec des caractères aussi trempés que ceux des deux principaux protagonistes de Gioia mia, le premier long-métrage de Margherita Spampinato. Sauf que nous sommes dans une comédie légère et que l’évolution des rapports entre l’ancienne et le moderne va constituer le moteur du récit. Reste à savoir de quelle manière le courant va finir par passer, peut-être, au prix de concessions communes ou, pourquoi pas, de révélations inattendues. La réalisatrice ne cherche pas à presser le pas et s’engage dans un faux rythme qu’on aimerait voir bousculé. Mais non, le film mise sur la tendresse et sur une ironie proche de l’amertume, s’ingéniant à ne pas faire de caricature de ses personnages, dans une veine assez éloignée des comédies italiennes de l’âge d’or, mais ma foi plutôt agréable quoique certainement inoffensive.

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le 22 oct. 2025

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