" Giordano Bruno " troisième et dernier épisode de la "trilogie du Pouvoir" par Giuliano Montaldo dont sa réalisation , les plans , les éclairages , sa reconstitution de Venise du XVIe siècle et le plus important la bande -son qui l'accompagne dans ce cas précis du maître ( Ennio Morricone) est nettement réussi que ses deux prédécesseurs à cette trilogie .
L'angle de ce film n'est pas inintéressant car là on fait le choix de nous montrer la fin (oui car comme on le sait ce philosophe cosmologiste a fini martyr de la "liberté de penser" - une sorte de Florent Pagny avant Florent Pagny quoi - t'es nul Gn- en osant défier les dogmes établis) . À première vue et avec toutes les éloges que j'en ai fait au plus haut pour sa reconstitution , ce film serait bon ; serait (retenons bien le "serait") .. Oui mais ( ah on l'attendait ce "oui mais " ...) voila , faut-il encore que les dialogues soit bien écrits ; et la , c'est raté . Avec toute la volonté de Gian Maria (c'est pas comme si on l'avait déjà fait mais que voulez vous ça m'amuse) , le personnage principal qu'il incarne est comme Jean-Michel , totalement apathi(e)que (là , faut suivre si vous ne connaissez pas ce journaliste) , résigné et qui n'en plus rien à foutre de son sort (après tout ça ce comprend au vu de sa conséquence logique) . Après il y a le cas de Charlotte Rampling qui " se voyait déjà en haut de l'affiche " ^^ (à ma droite de mon écran) qui contrairement à la chanson à texte de Claude M’Barali (aka MC Solaar) est bien" apparu" pour "mieux disparaitre" (Oh, oh, bouge de là ) ... du film . Allez zou , on assez vu ta gueule comme ça . Après ces deux problèmes susnommés vient le troisième problématique : la dramatisation . Et pas faute d'avoir de la mauvaise volont ... ah non ; pas deux fois ce genre de blague ... l'acteur principal à beau faire tout ce qu'il peut pour te faire une belle prestance , mais il m'a donné cet impression d'être complètement à la ramasse . Et il faudra attendre cette scène de réquisitoire (la scène la plus attendue du film) pour que GMV (oui on est comme ça , on acronyme avec Jean Marie Volonté) "remette l'église au centre du village ^^" ( mouais ... je trouve pas ça drôle) .
Résultat : Les bons décors , une belle mise en scène , la musique du maître et la séquence de prestation du réquisitoire de GMV font que je vais être assez clément avec ce film en lui administrant un 5.5/10 (c'est la note la plus haute parmi les trois films de sa "trilogie dupouvoir" que je lui ai mise) .
Et comme le disait justement un de mes éclaireurs (vous le connaissez tous c'est Jéjé fait son bagou -Jéjé pour les intimes-) : " les biopics et les autobiographies comme des représentations complètes et véridiques d'une personne. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai souvent une problématique avec ceux-ci. "
Et celui là est problématique mon cher ... mais pas pire que "Sacco &Vanzenti" ainsi qu'à " Dio è con noi "
FIN !