On a tous persisté
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Et quelle fin! Shyalaman adore les twist, à croire qu'il le danse en dormant! Cher lecteur, si tu n'as pas vu le film, ne t'aventures pas au delà de ces lignes: il existe une confrérie secrète qui surveille et traque les super héros potentiel!. Les dieux ne peuvent exister parmi les insectes, la balance du Monde doit être respectée. Un postulat brillant qui explique la fascination morbide de la psychiatre (Sarah Paulson) en charge de ces trois erreurs de la nature, de leur mise en cage, de leur étude au microscope et de leur destruction planifiée. Mais on sous-estime toujours le Master Mind... Mr Glass avait déjà placé ses pions et le sacrifice de ces surhommes ne fût pas vain: désormais l'humanité toute entière connaît l'existence d'êtres exceptionnelles.
Mais pour en arriver à ces révélations croustillantes il faut en baver. Glass c'est un thriller tortueux, mal fichu, bavard. L'incassable David Dunn (Bruce Willis, toute en sobriété et en justesse) et Kevin Crumb, l'homme aux 23 personnalités dont La Bête (James McAvoy, un brin agaçant) sont extraits de leur film respectif dans un cross-over très improbable ou plane l'ombre du dangereux Elijah Price (aaaaaaaah Samuel L Jackson!). Des destins liés par une mise en scène bancale, des discours pompeux. Il n'y a pas l'élégance d'Incassable, le mystère de Split. Le scénario se plie aux volontés du réalisateur qui use constamment du prisme des comics-book pour justifier des situations aberrantes et une fin cheap, une bataille finale d'un ridicule absolu. Shyalaman théorise sur son propre échec... Il manque du fric, une vision d'ensemble, des couilles quoi! Glass c'est un projet de grand ado mégalo avec quelque bonnes idées mais qui s'étouffe dans son jus héroïque.
Heureusement il y a la fin, Bruce et Samuel.
Créée
le 21 janv. 2019
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