Après un Godzilla VS Kong, premier gros succès salles US durant le Covid mais arrivé en streaming en France, voici donc ce cinquième opus du MonsterVerse Warner et c'est toujours aussi sympathique pour peu qu'on apprécie le genre, car vous savez ce que vous allez voir avec un titre pareil semble-t-il.
Alors oui, il y'a quelques traits d'humours pas très fin, on est surtout venu là pour voir des titans se battre, mais l'ensemble remplit son job. Souvent décrié, le scénario et la partie humaine menée par une Rebecca Hall devenue la chef n'est pas aussi nulle, centrée sur sa fille adoptive muette copine de Kong qui ne trouve pas sa place. Au programme aussi, on retrouve Brian Tyree Henry moins déjanté que le précédent et Dan Stevens en vétérinaire des titans baroudeur sympathique.
Si on aperçoit Godzilla, c'est Kong le point central du récit qui va tenter de délivrer ses congénères d'un Orang-outan tyrannique qui a comme esclave une créature bien spéciale.
On en a pour notre argent dans cette partie où les monstres s'affrontent détruisant les pyramides, la moitié de Rio, tuant plein de monde mais on s'en fout un peu, avec en plus un "jeune" chimpanzé qui vole presque la vedette à notre bêbête. Ca se bat de partout et c'est plein de bruit et de fureur, on est venu là pour ça.
Bref, on a beau critiquer les effets spéciaux, mais il faut avouer que ça fait de l'effet et que désormais ils peuvent tout se permettre, et encore pas vu en Atmos c'est dire.
Alors oui, c'est largement moins subtil qu'un Godzilla : Minus One notamment, mais comme dit plus haut, le film remplit largement son contrat de pur divertissement avec une partie humaine pas si nulle et un certain message sur l'esclavage, si, si. Avec en plus plein de choses cachées dans la promo. Ceux qui sont désormais blasés passeront leur chemin, les autres comme ici, attendront le prochain opus qui ne manquera pas vu le gros carton de ce dernier.